Qui est le lion ?
Nom scientifique
Panthera leo
Taille
de 1 m à 1,30 m
au garrot
Poids
150-260 kg
120-180 kg
Progéniture
Lionceau
Régime alimentaire
Carnivore
(Impala, Koudou, Buffle…)
Espérance de vie
13-15 ans
Le lion est-il une panthère ?
Oui. Si on se fie à la classification scientifique des espèces, les panthères sont les membres de la sous-famille Pantherinae dont le lion fait partie. L’étymologie du mot panthère fait sens également : « prédateur de tous ». Mais attention, quand on parle de panthère noire, c’est bien d’un léopard qu’il s’agit. Et en ce qui concerne la panthère rose… ça, c’est une autre histoire !
La structure sociale des lions est bien différente de celle des autres félins. Ils vivent en communautés. Il n’est donc pas rare de rencontrer de vraies tribus regroupant un mâle dominant ou une coalition de plusieurs d’entre-eux, des femelles et les lionceaux nés des différentes unions. Cette organisation constitue un vrai atout pour leur survie. D’abord parce qu’il est plus facile de chasser en groupe que tout seul. Mais aussi parce que les lionnes peuvent ainsi s’entraider dans l’éducation et la garde de tous les petits.
Lorsque les lionceaux mâles atteignent ensuite leur maturité, ils sont chassés du groupe. Certains partent vivre tout seuls de leur côté, d’autres forment des alliances de lions célibataires. Une fois de plus, l’union fait la force ! Et peut-être formeront-ils un jour à leur tour leur propre tribu, quitte à évincer quelques dominants de leur place de leader…
Généralement, ce sont les femelles qui partent chasser. Elles repèrent dans un groupe de proies potentielles l’individu le plus facile à attraper : celui qui s’éloigne, un jeune, un vieux ou encore un malade… Une fois la cible choisie, elles s’approchent à pas feutrés et, au moment opportun, elles s’élancent droit dessus à pleine vitesse. Leur objectif est alors de faire tomber l’animal au sol pour mieux s’attaquer à sa gorge.
C’est la vitesse à laquelle le lion peut courir. Mais il ne tiendra pas plus de 100 mètres !
Mais contrairement à la croyance populaire, le lion mâle est lui aussi un excellent chasseur. Il n’a tout simplement pas la même technique qu’une lionne ! Un mâle ne peut pas courir à découvert après sa proie, il est bien trop visible tant par sa carrure que par sa grosse crinière. Il se ferait repérer à des kilomètres ! Non, lui, sa technique de chasse, c’est l’embuscade. Il se cache dans un buisson, la nuit dans le noir, et il en surgit lorsqu’une proie passe à proximité.
Comment observer le lion ?
Le lion n’est pas un animal difficile à trouver. Il ne craint rien ni personne. Il n’a donc pas besoin de se cacher. Nous l’avons même déjà rencontré deux fois en train de dormir sur la route ! Une fois trouvé, l’observer est tout aussi simple : il ne s’échappe pas.
Où chercher ? Partout mais disons que vous aurez peut-être un peu plus de chances à proximité d’un point d’eau ou dans un coin à l’ombre d’un arbre en journée.
Mais en Ouganda, c’est un plus compliqué. Le pays abrite l’une des rares populations mondiales de lions arboricoles. Il vous faudra donc également scruter les arbres pour essayer de débusquer des fauves en pleine sieste ! Et ils sont généralement bien camouflés.
Avez-vous trouvé les deux lions mâles qui dorment profondément dans ce bel arbre ?
Le lion est-il en danger ?
Estimation de la population mondiale de lions vivant à l’état sauvage :
Le lion est actuellement classé comme une espèce Vulnérable : La population mondiale a baissé de presque 50% en une vingtaine d’années. Il y a pourtant de grosses disparités en fonction des régions. En Afrique australe (Afrique du Sud, Botswana, Namibie et Zimbabwe), les efforts de conservation payent et les sous populations de cette région ont augmenté d’environ 10%. Ce qui veut dire que dans le reste continent africain, la diminution est supérieure à 50% sur trois générations, ce qui classe le lion en voie de disparition dans ces régions.
Quelle sont les causes ?
La première cause de déclin est l’abattage systématique par les êtres humains pour se défendre ou défendre leur bétail. Ensuite, c’est comme bien souvent la perte d’habitat, au profit de l’urbanisation et de l’agriculture, qui entraîne une baisse de la population de lions. Une perte d’habitat qui, combinée au braconnage et à la chasse de viande de brousse, réduit fortement le nombre de proies potentielles et donc la quantité de nourriture disponible.
Mais récemment, une nouvelle menace est venue peser sur le lion : le commerce de ses os (mais aussi d’autres parties de son corps) pour une utilisation en médecine traditionnelle, à la fois en Afrique et en Asie.
Sans parler du problème de la chasse aux trophées menant braconniers à venir tuer les lions jusque dans des parcs nationaux protégés. Et s’ils ne veulent pas se donner autant de mal, il leur suffit de se rendre dans des fermes de lions, une structure qui s’est malheureusement beaucoup développée ces dernières années en Afrique. Le bénéfice y est double pour les propriétaires. Ils gardent des lionceaux en cage permettant ainsi à des touristes de les approcher de près et de les caresser moyennant finance. Mais une fois devenus adultes, ces même lions sont ensuite « relâchés » dans des sortes de réserves où là ils seront chassés et lâchement abattus en guise de trophées.
Le blog parle de lion…
Lionnes en chasse au parc Kruger
Avec la bonne intuition, un peu de patience et beaucoup de chance, nous avons réussi à voir deux lionnes chasser trois girafes. Un moment inoubliable !